Mohamed Ayachi Ajroudi est le nom qui se cache derrière celui de Mourad Boudjellal pour le rachat de l’OM. L’ancien président toulonnais et son commanditaire réalisent enfin les difficultés à surpasser avant de racheter l’Olympique de Marseille.
Rachat de l’OM : changement de stratégie du ticket Ajroudi-Boudjellal ?
Mourad Boudjellal est porteur d’un projet de rachat de l’OM par l’ingénieur et investisseur franco-tunisien Mohamed Ayachi Ajroudi. Pour arriver à ses fins, l’ancien patron du RC Toulon avait cru qu’il suffisait de se lancer dans un battage médiatique. Il a répandu dans les médias que ses associés étaient bien plus riches que Frank McCourt et feraient de l’OM, en cas de rachat, le véritable adversaire du PSG. De quoi séduire les supporters marseillais qui n’en peuvent plus de voir le rival héréditaire parisien leur imposer sa loi depuis plusieurs saisons. Mais la stratégie de Mourad Boudjellal n’a pas produit les résultats escomptés. Pire, ce tapage médiatique lui a coûté des reproches de la part de plusieurs observateurs. L’ex-responsable de rugby a donc décidé de changer de stratégie. Plus de communication tapageuse. L’heure est désormais à la négociation avec les dirigeants olympiens. Hier samedi, le Toulonnais a publié sur les réseaux sociaux le clip d’une chanson intitulée « Moi je vérifie » et interprétée par Naza, Aya Nakamura et Dadju. Un changement de stratégie dans son désir de rachat de l’OM ? Toujours est-il que cette nouvelle approche ne devrait toujours pas faciliter la tâche à Mourad Boudjellal.
Rachat de l’OM : Le Qatar et la LPF dressés contre le duo Ajroudi-Boudjellal ?
Malgré son choix de négocier en silence, le ticket Ajroudi-Boudjellal est confronté à deux grosses difficultés sur le rachat de l’OM. Mourad Boudjellal est porteur d’un projet de rachat de l’OM qui sera financé par Mohamed Ayachi Ajroudi, riche homme d’affaires basé en Arabie Saoudite, et ses partenaires locaux. Pour le Qatar, c’est suffisant pour penser que l’investisseur franco-tunisien n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux dans l’affaire et que c’est réellement l’Arabie Saoudite qui veut racheter l’Olympique de Marseille. « Les investisseurs privés agissent en service commandé, ce sont des sociétés écran », a confié un proche du Qatar au Parisien. Or, le Qatar ne veut pas entendre parler de rachat de l’OM par l’Arabie Saoudite, son plus grand rival politique. « Il y a un réel antagonisme personnel entre les monarques. Ils ne s’aiment pas. Le football est devenu un terrain de bataille pour exprimer cette rivalité », a expliqué Nicholas McGeehan, directeur de l’ONG FairSquare Project, avant de conclure : « La dernière chose que veut le Qatar, c’est voir leur plus grand club rival racheté par leur plus grand pays rival. » La condition posée par la LFP (Ligue de Football Professionnel) est l’autre difficulté à laquelle est confronté le duo candidat au rachat de l’OM. Dans les colonnes du quotidien francilien, la Ligue a prévenu : « Quels que soient les investisseurs, tout projet de reprise doit au préalable être validé par la DNCG, en vertu de la loi Braillard. »